« J’ai autorisé les recteurs et les directeurs académiques à accorder pour les écoles concernées le temps qu’ils jugeront utile sur les heures d’aide personnalisée et sur les heures d’animation pédagogique ». C’est la réponse de Vincent Peillon au courrier que le SNUipp lui avait adressé le 8 mars dernier, demandant que les enseignants des écoles qui auront à mettre en place les dispositifs tels que le « plus de maîtres que de classes » ou la scolarisation des moins de trois ans disposent du temps nécessaire à une élaboration sérieuse et réfléchie de ces projets.
Concrètement, les équipes qui accueilleront un maître supplémentaire ou un poste pour la scolarisation des moins de trois ans à la rentrée prochaine peuvent déduire - d’ici la fin de l’année scolaire - des heures d’AP ou d’animations pédagogiques, le temps de concertation nécessaire à l’élaboration d’un projet. Pour le SNUipp, cette décision doit en toute logique s’appliquer aussi aux enseignants qui veulent réfléchir à la mise en place des activités pédagogiques complémentaires (APC) qui s’intégrera dans la nouvelle organisation de la semaine.
Le SNUipp-FSU de l’Isère a envoyé un courrier à la DASEN pour lui demander de veiller à la mise en œuvre de ce temps de réflexion collective dans notre département. Nous invitons les écoles qui rencontreraient des difficultés dans la mise en œuvre de cette mesure à nous contacter.