Le 6 septembre s'est tenue la dernière commission carte scolaire d'ajustement pour cette rentrée.
Après des remerciements aux enseignant·es, services, IEN et quelques réponses aux déclarations liminaires des organisations syndicales, l’étude du projet présenté par le DASEN a commencé.
3 ouvertures et 2 annulations de retrait étaient envisagées pour une fermeture.
Les représentant syndicaux ont amené quelques situations supplémentaires.
Pour 3 situations, la réponse a été catégorique de la part du DASEN : mauvaise répartition des élèves par la municipalité, taux sur la commune inférieur au nouveau repère à 26, donc pas de mesures.
La responsabilité des directeurs et directrices qui ont admis aussi ces élèves sur dérogation a été pointée. Nous avons rappelé que c’est leur rôle si la mairie valide l’inscription.
Le DASEN a indiqué vouloir rencontrer cette année tou·tes les directeur·rices pour aborder cette question et la marche à suivre.
Son ambition est de garder les nouveaux repères posés en mars dernier et de les abaisser encore. Mais pour cela, il y a des règles et une méthode à suivre : une meilleure répartition des élèves dans les écoles d’une même commune et l’acceptation de GS/CP dans des écoles non primarisées pour équilibrer les effectifs.
Le projet initial a été entériné pour les ouvertures.
Une fermeture était programmée. Elle a été levée finalement et une ouverture supplémentaire a été inscrite au projet après de longs échanges avec les représentant·es syndicaux.
À la FSU, nous déplorons la manière de procéder du DASEN qui élabore des scénarios et attend un positionnement des organisations syndicales. Il aurait été plus honnête dès le départ de nous annoncer qu’il avait les moyens de surseoir au retrait prévu.
Nous sommes également intervenu·es pour rappeler que certaines situations auraient pu être débloquées dès juin, évitant ainsi une nouvelle rentrée dans la précipitation, toujours plus problématique et anxiogène pour les élèves et enseignant·es.
La FSU a partagé ses votes en 2 « contre » et 2 « abstention »s : certes, le DASEN a établi des mesures de carte favorables, mais globalement, nous n’approuvons pas sa nouvelle méthode de comptage et nous estimons que les moyens premier degré ne sont pas à la hauteur des discours ministériels.
Les questions diverses ont permis de glaner quelques informations :