« Comment faire un travail sérieux ! J’aime mon métier et j’ai beaucoup de plaisir à préparer ....mais tout se fait en urgence. Je n’ai pas dormi toute la semaine dernière tellement la pression était présente en moi ; résultat un malaise ce weekend et j’étais à mon poste lundi. Nous devons être bienveillants envers nos élèves mais notre hiérarchie est-elle bienveillante pour nous ? »
« Je ne me sens pas en malaise à mon travail, je veux dire je ne me sens pas agressée, mais je souhaite me réorienter car je trouve que le métier ne correspond plus à mes débuts il y a quelques années, d’autres choses me dérangent également comme les nouveaux rythmes scolaires, le nombre important d’élèves par classe... »
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« Concernant madame X [service DRH], je confirme qu’elle est odieuse au téléphone, qu’elle se permet de juger les gens et de faire des réflexions qui dépassent le cadre de son travail, en voici un extrait :"Qu’est-ce que vous avez tous à être fatigués et à demander des temps partiels, j’en ai reçu 150 comme vous et vous êtes tous épuisés. Vous croyez qu’on ne bosse pas nous dans les bureaux, parce que là moi je travaille et je n’ai pas que ça à faire de vous répondre au téléphone !"
Toute personne fragile ressort laminée d’une conversation avec elle et a envie de se flinguer. »[/bleu]
« Que doit-on que peut-on faire concrètement pour faire comprendre à la DSDEN et à la personne qui représente cette instance qu’il est urgent de changer le mode opératoire d’attribution des postes ? Comment leur faire comprendre que dans un métier où l’humain est le centre d’intérêt, le nerf même de ce métier, le manque d’humanisme flagrant dans l’attribution des postes nous renvoie de nous même une image de bout de viande sur un étalage ? »
[bleu]« Je suis consternée que ma situation n’ai pas été jugée prioritaire, je suis en arrêt de travail depuis 7 mois.
Pour information, je n’ai toujours pas pu avoir le rendez-vous avec le médecin conseil de la DSDEN que je réclame depuis aout 2015, le secrétariat me répond systématiquement qu’ il n’y a pas de place et qu’on me rappellera.
Je ne sais plus quoi faire … »[/bleu]
« Mes difficultés et mes angoisses ont augmenté de jour en jour malgré mes efforts, avec des conséquences de plus en plus délétères sur ma santé physique et morale au point de ne plus pouvoir ni manger, ni dormir avec de grandes difficultés à simplement respirer. »
« Je trouve ces décisions abusives , et non respectueuse des enseignants qui préfèrent travailler à temps partiels pour raisons médicales (qui ont été jugées non valables par un médecin conseil inexistant)... c’est inadmissible et cette situation me met très en colère.... Comment prendre une décision qui va clairement à l’encontre de mon médecin généraliste, qui me connait depuis 25 ans ? »
Je n’ai pas le courage ni la force de mettre la justice sur cette situation mais il me semble que cela le mériterait...
Voilà, je vais reprendre à temps plein et me mettre en arrêt maladie s’il le faut et c’est ce qu’on m’a conseillé de faire à l’IA... belle moralité ! »[/bleu]
« Tout est très très long. J’avais demandé en décembre (par téléphone) un rendez-vous avec le médecin du travail. Aucune date n’a pu m’être donnée car ils ne connaissaient pas les dates de disponibilité des médecins du travail remplaçants. Pas de nouvelles depuis mais je n’ai pas rappelé. Vu comme on est reçu par le médecin du travail !
J’ai demandé à être mise en congé longue maladie en décembre. Fin janvier, on m’a demandé de prendre rendez-vous avec un médecin agréé désigné, rendez-vous qui a été pris 2 mois après. La date du rendez-vous arrive enfin (25 mars). Ce n’est qu’après que ma situation passera en comité médical qui pourra statuer.
Rien de neuf donc. Je suis à mi-traitement pendant ce temps. Le temps qu’il soit statué sur mon sort, comme les CLM durent 6 mois renouvelables, il faudra déjà renouveler. Je ne sais pas comment ça se passe…
Au vu des dates, je pense donc que je ne reprendrai pas. De toutes façons, j’ai perdu toute confiance en moi et tout goût pour l’enseignement dans ces conditions. »
[bleu]« Il n’y a pas de situation particulière dans notre école mais un immense ras le bol partagé par des collègues débutants dans le métier comme moins débutants...
Les charges de travail, les pressions et les exigences s’alourdissent au détriment de nos vies de famille et de notre santé.
La souffrance au travail est un thème qui nous parle : 2 collègues en congé longue maladie pour burn out et dépression ces 3 dernières années...
De plus en plus de collègues émettent le souhait de quitter l’éducation nationale mais se sentent “coincés”, ne savent pas comment procéder pour changer de poste, se reconvertir dans une autre profession. »[/bleu]